Littérature : Décès du grand écrivain béninois Jean Pliya

Jean Pliya, l’un des grands écrivains béninois est décédé jeudi à Abidjan à l’âge de 83 ans, a annoncé vendredi soir la télévision nationale.

Né le 21 juillet 1931 à Djougou (nord du Bénin), ce professeur certifié d’histoire et de géographie originaire d’Abomey (sud) a enseigné au Bénin, au Togo, au Niger et en France de 1957 à 1960.

A partir de 1960, il décida de participer à la vie politique de son pays : directeur de cabinet du ministre de l’éducation nationale (1960-1963), ministre de l’information et du tourisme (1963), député et premier secrétaire du Parlement (1964-1967), vice-doyen de la faculté des lettres et sciences humaines de l’UNB (Université Nationale du Bénin, 1972-1974), vice-recteur de l’UNB (1975-1981) et recteur de l’UNB (1981-1983).

Jean Pliya qui a également occupé d’autres postes, est très connu des béninois pour ces ouvrages dont les célèbres : +La Secrétaire particulière+, des Éditions CLE en 1973 et +L’Arbre fétiche+, un recueil de nouvelles, Éditions CLE, 1971.

Ont suivi d’autres tels que:

 La Voiture rouge, L’homme qui avait tout donné, le Gardien de nuit, Yaoundé, Éditions CLE, 1971

 Les Chimpanzés amoureux, Le Rendez-vous, La Palabre de la dernière chance, nouvelles, les Classiques africains, 1977

 Kondo le requin, consacré au roi Behanzin, Yaoundé, CLE, 1981 (Grand prix littéraire d’Afrique noire)

 Les Tresseurs de cordes, Paris, Hatier, Abidjan, CEDA, 1987

 La Fille têtue, contes et récits traditionnels du Bénin, Abidjan ; Dakar ; Lomé, Nouvelles Éditions africaines, 1982.

Ces dernières années, le professeur-écrivain a consacré sa vie à la publication d’ouvrages de vulgarisation sur l’alimentation, la psychologie et la spiritualité.

Marié et père de 7 enfants, Jean Pliya a également dirigé le mouvement Renouveau Charismatique. FIN

De Cotonou, Lucia Fèmi SIMON

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