Lancement officiel ce mardi à Lomé de l’Observatoire des Médias pour la Démocratie et la bonne Gouvernance

L’Observatoire des Médias pour la Démocratie et la bonne Gouvernance (OMDG), structure ayant pour mission principale d’impliquer davantage les médias africains dans le combat pour la démocratie et la lutte contre la mal gouvernance, a été lancé ce mardi à Lomé, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Certains partis politiques étaient représentés à la conférence de presse de lancement de cet Observatoire.

Le directeur de cabinet du ministère de la communication, ainsi que l’ambassadeur de France au Togo ont assisté à cette conférence.

L’observatoire a tenu à inviter ces personnalités pour porter le projet à leur connaissance et surtout pour obtenir leur soutien et appui.

L’OMDG entend impliquer davantage les médias africains dans le respect pur de l’éthique et la déontologie de profession de journaliste. L’initiative est toute somme importante, car elle n’est pas seulement togolaise, mais concerne toute l’Afrique, le siège se tenant à Lomé.

Le comité directeur est composé de la chargée de communication Mme Marthe Faré (journaliste, chroniqueuse et écrivaine), du directeur exécutif, David Cudjoe Amékudzi (journaliste à Tribune Afrique, présent aussi sur les ondes de Sport Fm), et de son président Ebo Léonel, également journaliste venant du Bénin.

Et c’est justement parce que ces derniers sont dans la profession, qu’ils peuvent mettre sur table le nœud du problème.

Mme Marthe Faré a mis l’accent sur les dangers que peuvent entraîner les dérives de la profession. Elle a cité avec effroi, l’exemple de la radio des 1.000 collines qui s’est illustrée tristement dans l’histoire du Rwanda.

Une faute professionnelle inqualifiable pour l’observatoire des médias qui insiste sur la neutralité qui doit être de mise.

« On peut prendre position, mais attention à l’éthique et la déontologie », a souligné Ebo Leonel.

Tous les journalistes sont d’ores et déjà invités à rejoindre l’observatoire, peu importe leur bord.

« C’est en échangeant toujours, en discutant que l’on peut lutter contre cette bipolarisation », a précisé David Cudjoe Amékudzi.

Les moyens mis en place seront principalement des formations, des débats ainsi que des sensibilisations.

Des professionnels, des experts viendront témoigner de leur expérience journalistique, occasion de mieux cerner les éventuelles erreurs à ne pas commettre. L’observatoire ne s’érige pas en donneur de leçon, mais en vecteur de bonne conduite à adopter dans la presse. La lutte contre les ardeurs un peu trop prononcées des journalistes en Afrique s’annonce ardue, mais cela ne décourage pas Ebo Leonel, bien au contraire: « Le pire n’aurait pas été d’avoir échoué, mais de n’avoir rien tenté, alors tentons ! ». FIN

Johana Caruso (stagiaire)

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