Lancement du Projet « ECM Obligatoire dans les écoles des Savanes » dans les Savanes

L’association Action Solidaire pour la Promotion des Droits Humains (ASPDH) a lancé ce mercredi aux Affaires Sociales de Dapaong (environ 664 km au nord de Lomé), le projet de plaidoyer auprès de la direction régionale de l’Education des Savanes pour rendre obligatoire l’enseignement de l’Education Civique et Morale (ECM) dans les 1er et 2e cycles de l’Enseignement secondaire dans les Savanes.

Ce projet initiée le soutien financier du Projet d’Appui à la Société Civile et à la Réconciliation Nationale (PASCRENA) dans le cadre de la mise en œuvre de la recommandation 20 alinéa 2 de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR), vise à contribuer à l’adoption par les autorités, de politiques sectorielles ou nationales en matière de promotion des droits de l’homme.

Il s’agit de plaider auprès de la Direction Régionale de l’Education des Savanes, pour rendre obligatoire l’enseignement de l’Education Civique et Morale dans les 1er et 2e cycles de l’enseignement secondaire.

Cette action de plaidoyer, selon les responsables de l’ASPDH, se justifie par le constat de la recrudescence de l’incivisme et des violences de toutes sortes, observée au niveau de certains jeunes surtout les élèves aujourd’hui.

Pour eux, l’implication des jeunes scolaires dans les casses, les actes de destruction des biens publics, de pillage de biens privés, de commerces et autres, est une évidence.

En lançant les activités de ce projet, le préfet de Tône, El Hadj Ali Séidou Mossiyamba a remercié le PASCRENA et l’ASPDH pour leur initiative qui revalorise l’enseignement de l’ECM dans la région des Savanes.

Quant au président de l’ASPDH Natounte Kokou, il a rappelé à l’assistance les tristes événements de mai 2013 à Dapaong, soulignant qu’il est urgent de prendre des mesures pour former les consciences des jeunes scolaires, et l’ECM, a-t-il affirmé, «est la discipline scolaire par excellence pour y parvenir».

La recommandation 20 (alinéa 2) de la CVJR exhorte l’Etat à insérer dans les programmes scolaires, l’éducation aux droits de l’Homme afin de poser les bases d’une formation à la citoyenneté, gage du respect de soi, des autres, de l’Etat et ses règles et institutions.

Créée en 2012, l’ASPDH est une association à but non lucratif, basée à Dapaong. Elle vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations togolaises par la promotion des droits humains. FIN

De Dapaong, Djibril KEROL

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