Journée internationale des droits de la femme : A Toxomé, l’AFMED plaide pour plus de responsabilité à la femme pour une société épanouie

La table d'honneur, lors de la rencontre

L’Association des Femmes Musulmanes pour l’Education et le Développement (AFMED) a invité toutes les autorités détentrices de parcelles de pouvoir, à donner plus de responsabilité à la femme pour assurer l’épanouissement et l’harmonie dans la société, appel lancé jeudi à Toxomé (commune de Kloto 1), lors de la célébration en différé de la journée internationale des droits de la femme.

Cette célébration marquait l’apothéose d’une série d’activités initiées à cette occasion par cette ONG.

La rencontre a porté sur la sensibilisation des femmes de cette localité sur le thème «leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la covid-19.

Il s’agit par cette célébration d’informer, d’interpeller, de sensibiliser les citoyens sur les inégalités et les discriminations que vivent encore les femmes aujourd’hui.

Les femmes sont souvent aux premières lignes des crises surtout celle liée à la crise Covid-19. Elles sont en tant que travailleuses, soignantes, organisatrices communautaires et sont parmi les leaders nationaux les plus exemplaires et les plus efficaces dans la lutte contre la pandémie.

A l’occasion le directeur préfectoral de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, Amévo Marc Koami a entretenu les femmes de Toxomé sur le thème de la journée.

Pour lui, la crise a mis en évidence à la fois le caractère central des contributions et la charge disproportionnée que les femmes portent.

M. Amévo a indiqué aussi que le thème de l’année appelle à une prise de conscience des efforts que les femmes font au quotidien pour leur épanouissement. Aussi a-t-il souhaité que ces efforts soient soutenus pour que leurs objectifs soient atteints.

Le directeur préfectoral de l’Action sociale a également échangé avec les femmes de Toxomé sur les différentes formes de violences faites à l’égard de la femme.

Il a invité la chefferie traditionnelle, les femmes elles-mêmes et toute la communauté à œuvrer pour la sauvegarde de la jouissance effective des droits de la femme.

Mme Ali Tagba Arouna Aridjatou (directrice exécutive de l’ONG AFMED) a souhaité qu’il faut aller au-delà des manifestations festives et poser des actes concrets pour changer les différentes manières de penser, de parler et d’agir afin d’œuvrer à l’égalité du genre.

Elle a émis le vœu qu’on donne plus de responsabilités à la femme, pour que le monde se porte bien.

C’est pourquoi dit-elle, son ONG s’engage à œuvrer pour assurer à la femme la jouissance de ses droits et son autonomisation dans tous les domaines.

Rappelons que dans le cadre des activités de cette journée, l’ONG AFEMD a initié deux jours de formations pour le renforcement des capacités organisationnelles de 35 élèves, apprenties des différents établissements et de certaines femmes des marchés sur le leadership féminin et l’engagement dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.

Il était question de les former sur l’importance du leadership et de renforcer les élèves et apprenties sur la bonne pratique de l’hygiène contre la covid-19. FIN

De Kpalimé, Omar/Rédaction