Indicateurs de base des 25 établissements des cinq régions du Togo abritant des infirmeries scolaires : Une étude réalisée par ASK consulting, amendée ce mercredi à Lomé

Des cadres du ministère de la santé, du ministère de l’enseignement et du Service National de Santé des jeunes et des Adolescents (SNSJA) se sont retrouvés ce mercredi à Lomé, afin d’amender une étude réalisée par +ASK consulting+ sur les indicateurs de base des 25 établissements des cinq régions du Togo abritant des infirmeries scolaires, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

L’étude menée, a pour but de mettre à la disposition de l’ensemble des acteurs intervenant dans la promotion des infirmeries, des données de base en vue d’orienter les décisions et de mesurer à termes les impacts des interventions.

Elle permettra également de mesurer l’incidence des grossesses sur les trois dernières années dans les écoles primaires et secondaires et de mesurer les connaissances, les attitudes et les pratiques des élèves en matière des IST/VIH/Sida.

L’analyse de situation réalisée en 2012 a montré que dans l’enseignement général, sur 1.648 établissements secondaires dénombrés dont 123 avaient un effectif de plus de 1.000 élèves, seulement 9 infirmeries sont disponibles.

Selon M. Roméo K. Bledje Psychologue au SNSJA, les infirmeries scolaires ont été identifiées comme des cadres pouvant faciliter l’accès aux services de santé aux jeunes et adolescents en milieu scolaire, mais également faciliter la prise en compte des services de santé sexuelle et de la reproduction à cette cible, contribuant ainsi à la réduction des grossesses en milieu scolaire.

Les besoins en santé sexuelle et de la reproduction des adolescents et des jeunes (de 10 à 24 ans) sont énormes et constituent un défi majeur pour le gouvernement togolais vu que cette frange de la population représente une proportion importante (31%, selon le 4éme RGPH, 2010) et constitue une donnée importante pour toutes les politiques et stratégies de développement.

« Des efforts sont faits par le gouvernement en collaboration avec différents partenaires à travers le SNSJA, et les ONG pour développer des activités d’IEC, de prise en charge et d’orientation des besoins des jeunes et adolescents. Mais le gap à combler est très grand et les maux tels que les IST/VIH, grossesses non désirées demeurent encore le vécu quotidien de cette frange de la population, particulièrement en milieu scolaire », a-t-il souligné.

Mme Jeanne Apeli, chargée de Programme VIH au Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a pour sa part précisé que dans cette lancée, afin d’apporter un début de solutions à cette situation, le gouvernement à travers les ministères en charge de l’enseignement et de la santé avec l’appui technique et financier de l’UNFPA et d’autres partenaires à l’instar de « North Star Alliance » et la BOAD a initié un projet de mise en place d’infirmeries scolaires en « Blue Box » et bâtiment en ciment. FIN

Abbée DJAGLO

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