Formation: Une trentaine de journalistes en conclave à Kpalimé sur le concept « Genre »

Une trentaine de journalistes des médias d’Etat et privé ont débuté ce lundi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), une formation de trois jours sur le concept « Genre », a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News. (En Photo: Crédo Tétteh, secrétaire général de l’UJIT).

Axé sur le thème: « La prise en compte du genre dans les médias », cet atelier de formation es organisé par l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), grâce à l’appui financier de la fondation Friedrich-Ebert-Stifung.

Les participants plancheront sur plusieurs communications dont notamment « la notion du genre: quelles compréhensions ? », « Place fait e au genre dans les textes fondamentaux et conventions dans les médias », « femmes des médias aux postes de responsabilité : Compétence ou simple promotion ? ».

« Je crois que la question du +Genre+ est une préoccupation majeure. Nous nous sommes posés plusieurs fois la question à l’UJIT. Comment arriver à prendre en compte le +Genre+ dans nos médias, parce que nous avons remarqué que cette notion n’est pas encore intégrée dans les médias et que s’il faudrait en parler. Nous devons motiver les gens à sa prise en compte dans un premier temps et celle-ci passe par la sensibilisation, l’appropriation même de notion », a expliqué à l’Agence Savoir News, Crédo Tétteh, secrétaire général de l’UJIT.

Selon lui, l’UJIT veut, à travers cette formation, « amener les professionnels à accepter ce concept et à la pratiquer dans les différentes rédactions ».

« L’objectif poursuivi, c’est qu’à la fin cet atelier, il y ait beaucoup plus d’aspects +Genre+ dans nos différentes rédactions; que les femmes ne soient plus seulement dévouées au volet rubrique: mode, mais qu’on reconnaisse leurs responsabilités, leurs potentialités et qu’elles soient en mesure de convaincre leurs patrons, qu’elles puissent montrer qu’elles ont aussi des choses à vendre », a-t-il souligné.

Mme Uta Dirksen, représentante de la Friedrich-Ebert-Stiftung a pour sa part, estimé qu’il est « clairement établi aujourd’hui qu’aucune nation ne peut garantir un développement harmonieux sans une mise à contribution équilibrée des hommes des femmes ».

« La prise en compte du +Genre+ ne doit pas être considérée comme une faveur faite aux femmes, mais plutôt comme l’expression d’une exigence de cohérence et de justice », a-t-elle souligné.

De Kpalimé, Lambert ATISSO

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