Fistule obstétricale et protection des droits de l’enfant : Le Forum des premières dames de la CEDEAO sur la santé lancé par Faure Gnassingbé

Le chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a officiellement lancé jeudi à Niamey (capitale nigérienne) le Forum des premières dames de l’espace CEDEAO sur l’éradication de la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et la protection des droits de l’enfant.

Le président togolais avait à ses côtés, son homologue du Niger Issoufou Mahamadou, Marcel de Souza (le président de la Commission de la CEDEAO. Mme Ellen Johnson Sirleaf (la présidente du Liberia) est l’invitée d’honneur en raison de ses diverses réalisations en faveur de la femme.

Le président en exercice de la CEDEAO s’est félicité de cette initiative visant l’épanouissement des femmes, la protection des enfants et le bien-être familial.

Pour le chef de l’Etat togolais, il est important « d’offrir un cadre social protecteur et un environnement sanitaire adéquat aux citoyens de la CEDEAO qui sont les premiers acteurs de développement » en vue d’atteindre une croissance soutenue des économies.

Il a donc insisté sur la mutualisation des efforts en vue d’une véritable synergie d’action et d’un partage d’expérience pour l’amélioration de la santé maternelle et infantile.

Faure Gnassingbé a appelé au renforcement du processus d’intégration dans tous les domaines, afin de réussir le défi de faire de la CEDEAO une véritable communauté des peuples.

« L’intégration réussie est aussi celle où toutes les composantes de la société sont mises en situation de parvenir à une insertion sociale, économique harmonieuse », a-t-il déclaré.

Pour lui, la CEDEAO est déterminé à « poursuivre la consolidation du cadre législatif et réglementaire destiné à renforcer les systèmes de protection de l’enfant et à promouvoir les droits des femmes et des jeunes filles en Afrique de l’Ouest ».

Ce dernier a salué les efforts entrepris en ce sens, et a réaffirmé la volonté de ses pairs à soutenir et à accompagner davantage les programmes du Centre de la CEDEAO pour le développement du genre (CCDG) en matière de prévention, de prise en charge et de réinsertion des femmes victimes des fistules obstétricales et des violences de toutes sortes.

Notons que la rencontre permettra de faire un plaidoyer pour le renforcement du partage d’expériences pour l’élimination des mutilations génitales féminines en Afrique de l’Ouest.

Il s’agira également de formuler une recommandation sur l’intégration de la lutte contre ces pratiques au Cadre législatif protégeant les droits des femmes et des filles de l’espace sous régionale. FIN

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