Environnement: Une délégation de l’Ong CADO ce mercredi à Amavénou pour la mise en œuvre du projet d’Appui au développement et à la restauration des galeries forestières et des forêts des terroirs villageois dans la région des Plateaux

Une délégation de l’Ong CADO (Centre d’Assistance aux Démunis et Orphelins) a visité ce mercredi à Amavénou (environ 88 km au nord de Lomé/préfecture d’Agou), un site de pépinières de 30.000 plants forestiers, après avoir animé une émission radiophonique avec les communautés villageoises dudit village sur les bonnes pratiques de gestion des ressources naturelles pour leur permettre de s’approprier du projet d’appui au développement et à la restauration communautaire des galeries forestières, a constaté un envoyé spécial de l’Agence Savoir News.

Ces activités menées par les responsables de l’Ong CADO s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’Appui au développement et à la restauration des galeries forestières et des forets des terroirs villageois dans la région des Plateaux, financé par la FAO et le Gouvernement togolais à travers le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières.

Six sites dans la région des Plateaux sont concernés par ce projet dont celui d’Amavénou. Le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières a délégué l’Ong CADO pour la mise en œuvre de ce projet.

Ce projet vise à sensibiliser les populations d’Amavénou et des villages voisins sur les bonnes pratiques de gestion des ressources naturelles, à former des pépiniéristes pour la production d’au moins 30.000 plants forestiers et à matérialiser à l’aide des bornes, les limites de la forêts communautaire.

Ce projet vise également à faire la cartographie des zones reboisées, à accompagner et à renforcer les capacités des populations de la zone pour la mise en terre des 30.000 plants dont 21 Ha de domaine communautaire et le reste sur des parcelles privées.

Selon Djahini Kolman Séna, Coordonnateur de l’Ong CADO, l’approche communautaire est la stratégie la mieux adaptée pour la mise en œuvre de ce projet.

 »L’approche communautaire est un gage pour le succès. Au-delà de cette stratégie, il y a aussi la communication qui est vraiment axée sur les communautés, afin qu’elles puissent s’approprier le projet », a-t-il souligné.

 »Nous avons déplacé à cet effet le studio d’une radio privée de Kpalimé dans le village d’Amavénou pour pouvoir rapprocher la communication des communautés pour qu’elles puissent poser directement des questions et avoir des réponses pour s’engager davantage dans la réussite de ce projet », a-t-il précisé.

 »Nous avons visité un site de pépinière du projet sur lequel les plants poussent très bien. Les pépiniéristes ont réussi déjà en moins de 2 mois à produire environ 20.000 plants. La pépinière est bien entretenue et nous avons espoir que le projet va bien réussir », s’est réjoui M. Djahini.

Pour le Coordonnateur de l’Ong CADO, le bilan à mi-parcours de la réalisation des activités de ce projet est satisfaisant:  »Nous avons déjà dépassé les 50% du plan d’action et nous avons espoir que les bailleurs de fonds — que sont la FAO et le ministère de l’environnement — seront satisfaits de ce que nous sommes en train de faire actuellement à Amavénou ». FIN

De retour à Kpalimé, Ahmed MAESTRO

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