Le poète togolais Ananivi Hosé Koudouovoh surnommé « le Roi du sonnet » a présenté ce samedi à Lomé au cours d’un café littéraire, un nouveau recueil de poèmes de son livre intitulé « Education » publié en version numérique aux éditions Nulagno, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Ce café littéraire autour du recueil «Education» organisé par le club de lecture Pierre Angulaire a permis au grand public de découvrir cette œuvre littéraire qui éduque chaque créature à l’image et à la ressemblance de Dieu parce que dans le plan originel de Dieu, l’homme et toute la création doit être un reflet de chaque personne et le temps qui est l’un des plus grands oppresseurs de l’homme soit vécu de façon glorieuse dans l’optique de l’Eternel qui nous a crée.
+Éducation+ est un recueil de poèmes qui contient plus de cent sonnets. Le poète y a consacré plusieurs poèmes destinés aux élèves, aux enseignants et à d’autres acteurs du système éducatif togolais.
Engagé et contestataire, ce recueil met d’abord l’accent sur cette façon d’humaniser l’être humain, c’est-à-dire d’extirper de l’être humain, ce qu’il y a d’inhumain, d’annihiler ce qu’il y a de bestialité, d’anormal. Cette façon de former et de forger l’être humain à la vie est ce que nous sommes convenus d’appeler l’éducation.
La vocation du poète Koudouovoh a commencé là : en réalité, il a passé plusieurs années à former les jeunes gens confiés à ses soins.
Ensuite elle est une contestation de certaines décisions arbitraires et instinctives émanant des voix les plus autorisées du secteur éducatif qui renvoient universitaires et étudiants, enseignants et élèves à des congés supplémentaires momentanés de trois jours à deux semaines par an.
On lit à travers les vers de ce recueil, l’optimisme du poète en un lendemain meilleur des peuples africains. Ce lendemain n’est possible que si la jeunesse africaine se lève contre toute forme de médiocrité, de mendicité à laquelle les gouvernants africains soumettent leur peuple.
« A travers ce recueil de poèmes +Éducation+ sur lequel les rampes sont projetés, je révèle au grand jour ce que certains hommes n’osent pas dire par crainte des représailles et que d’autres disent tout bas pour ne pas être entendu. Je voudrais que nous venions à la source où nous devons boire pour que l’humanité ne vive pas simplement en lambeau et que la création tout entière ne soupire pas dans les larmes », a souligné le poète.
Pour lui, le recueil de poèmes constitue un témoignage vivant, c’est une nouvelle façon de revisiter l’histoire, une nouvelle façon de voir les archétypes et d’orienter les hommes pour qu’une nouvelle génération émerge des décombres du passé.
C’est le lieu de former des Daniel, des Chadra et des Méchak comme dans la bible qui vont dire au monde entier qu’ils marchent dans leur vocation et qu’ils ne seront pas accrochés au travail parce que cela leur procure de l’argent comme le font tant de personnes.
Ananivi Hosé Kouvouovoh est né en janvier 1974 à Lomé. Champion du Togo aux jeux de lettres sept années consécutives (1990 -1997).
Doctorant en langues, littératures et civilisation à l’université de Nice (France), il a fait paraître beaucoup de recueils de poèmes et a écrit plus de 580 sonnets. FIN
Abbée DJAGLO
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