Education : Ouverture ce mardi à Lomé d’un atelier de capitalisation de la revue à mi-parcours du PERI

Un atelier de capitalisation de la revue à mi-parcours du Projet Education et Renforcement Institutionnel (PERI) a démarré ce mardi à Lomé, rencontre présidée par le ministre des enseignements primaires, secondaires et de l’alphabétisation, Solotoki Esso, a constaté l’Agence Savoir News.

Plusieurs personnalités parmi lesquelles le ministre de l’enseignement supérieur et le représentant de la Banque Mondiale au Togo Hervé Assah ont assisté à cette cérémonie.

Etaient aussi présents : des directeurs de cabinet et secrétaires généraux des ministères chargés du secteur de l’éducation, les coordonnateurs de projets, les représentants des fédérations des associations des parents d’élèves et de la société civile.

L’objectif principal de cet atelier de capitalisation de la revue à mi-parcours du PERI est de passer en revue les principales réalisations du projet et d’analyser ce qui reste à faire avant la date butoir fixée au 14 mai 2014.

Il s’agit également, au cours de cet atelier d’examiner tous les aspects du projet pour faire identifier, les cas échéants, les modifications requises et enfin, faire les recommandations nécessaires pour assurer l’atteinte des objectifs du projet.

Grâce au PERI, environ trois millions de manuels scolaires et près de 60.000 guides du maître ont été distribués aux élèves et aux maîtres du cours primaire public et à des Ecoles d’initiatives locales (EDIL) sur toute l’étendue du territoire, sans oublier les allocations de subvention.

Selon le représentant de la Banque mondiale au Togo, le projet a aussi renforcé les compétences à la base pour la gestion des constructions en milieu rural et pour la gestion des subventions.

Il a cependant reconnu qu’il y a certains manquements dans le démarrage d’autres volets du projet, notamment au niveau des constructions de bâtiments scolaires en milieu urbain, ainsi que celle des écoles normales d’instituteurs.

« Investir dans une éducation de qualité, c’est favoriser une croissance économique et un développement plus rapide et plus durable. Je voudrais donc vous assurer de notre engagement à vos côtés, pour poursuivre l’accompagnement et le suivi de la mise en œuvre du PERI, dans une logique conjointe de supervision et d’appui pour favoriser l’émergence de la nouvelle école togolaise, et ainsi, contribuer au développement humain et économique du Togo », a-t-il souligné.

Le ministre des Enseignements Primaires, Secondaires et de l’Alphabétisation, a pour sa part, remercié les partenaires techniques et financiers du Togo pour tous les appuis qu’ils apportent au secteur de l’éducation, afin de lui permettre de progresser vers la scolarisation primaire universelle et les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Rappelons que d’importantes réalisations ont été faites dans le cadre du PERI, conçu pour soutenir la mise en œuvre de la première phase (2011-2013) du Plan Sectoriel de l’Education (PSE) qui est un programme sectoriel qui inclut tous les sous-secteurs de l’éducation, depuis la petite enfance jusqu’à l’enseignement supérieur.

Le PERI s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Fast Task- Education pour tous. Il est réalisé grâce à un don des bailleurs de fonds réunis au sein du Partenariat Mondial pour l’Education (PME) pour la mise en œuvre accélérée de l’éducation pour tous. D’un montant estimé à 22,5 milliards de F.CFA, cette subvention est administrée par la Banque Mondiale.

Ce Projet vise principalement à accroître la couverture scolaire, diminuer les abandons dans le cycle primaire, améliorer la qualité des enseignements, et renforcer les compétences des ministères en charge de l’éducation et celles des communautés bénéficiaires.

Le PERI comporte deux grandes composantes : « l’accès à l’éducation « et « l’amélioration de la qualité des enseignements ».

La première composante prévoit la construction et l’équipement de 815 nouvelles salles de classe sur l’ensemble du pays d’ici 2020 : 204 salles de classe en milieu urbain et 611 salles de classe en milieu rural.

La deuxième composante (Amélioration de la qualité des enseignements), appuie la fourniture de plus de 3 millions de manuels scolaires et guides du maître (en lecture et calcul) pour les écoles primaires publiques et les écoles d’initiatives locales (EDIL), l’octroi de subventions aux écoles éligibles pour les dépenses opérationnelles visant à améliorer la qualité des enseignements et la construction de trois Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI) dans la région des Plateaux, et la région de la Kara. FIN

Nicolas KOFFIGAN

Savoir News, La Maison de L’INFO

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