Des journalistes sportifs à l’Ecole de « l’éthique » et du « droit des médias »

Une quarantaine de journalistes sportifs étaient en conclave vendredi à Lomé, rencontre au cours de laquelle ils ont été mieux outillés sur « l’éthique » et du « droit des médias », a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.

Organisée par l’Association des Journalistes Sportifs du Togo (AJST), cette rencontre a été animée par Hans Masro, ancien président de cette Association et Me Jonas Sokpoh, avocat à la Cour et spécialiste de droit des médias.

Principal thème débattu: « Ethique et droit des médias: mythe ou réalité ».

Selon Hans Masro dans son exposé, l’éthique peut être définie comme l’ensemble des droits et devoirs qui sous-tendent la pratique professionnelle des journalistes.

« Ou encore éthique = Normes et standards moraux du bien et du mal. Ou bien c’est la science de la morale et des mœurs », a-t-il expliqué.

D’une manière ramassée, a-t-il poursuivi, l’éthique consiste en un « combat constant de soi contre soi où le meilleur l’emporte ».

Alors dans ce cas, les hommes de médias doivent se poser un certain nombre de questions, a souligné Hans Masro.

« Face à un problème d’éthique, que dois-je faire? Existe-t-il un autre moyen plus juste de le régler ? Quels sont les intérêts en jeu ? Qui serait affecté par ma décision? Quelle serait ma décision sur la société ou ma corporation? ».

L’ancien président de l’AJST n’a pas manqué d’étaler les maux qui minent aujourd’hui la profession.

« Le non-respect des normes morales (évocation facile du sexe), violation de la vie privé, les insultes », a-t-il précisé.

« Nous avons un code de la presse qui dépénalise les dé. Qu’avons-nous fait de ce texte ? », s’est il interrogé avant d’affirmer: « Il y a un recul. On fait ce qu’on veut veut (…) ».

Me Jonas Sopkoh a de son côté dressé le tableau des infractions courantes devant les tribunaux ces dernières années.

En première position figurent les diffusions de fausses informations. Viennent ensuite la diffamation, l’injure, les délits contre les institutions et les personnes les incarnent.

Selon Me Sokpoh, les journalistes doivent se poser un certain nombre de questions avant la publication de toute information.

« Il faut nécessairement distinguer le travail de journaliste du travail de militant », a-t-il souligné.

Rappelons que l’AJST a été créée dans les années 1970. Elle a pour mission notamment de servir de relais entre les journalistes sportifs et les institutions, surtout celles chargées de la gestion du sport.

L’AJST a renouvelé le 29 avril dernier son bureau exécutif lors d’une Assemblée générale. L’actuel bureau est présidé par Noël Kokou Tadégnon, journaliste et correspondant de Reuters/Télévision au Togo.

Edem Etonam EKUE

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