Appui aux Processus Electoraux: Des représentants de 14 partis politiques en formation à Lomé sur l’administration électorale

Une soixantaine de participants représentant quatorze formations politiques togolaises prennent part depuis ce lundi, à Lomé, à un atelier de formation sur l’administration électorale. C’est une série de formations initiée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à l’intention de plusieurs acteurs clé du processus électoral. Ce programme de formation entre dans le cadre des activités du Projet d’Appui aux Processus Electoraux financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par le PNUD.

Cette formation intervient après celle organisée en juin dernier à l’intention des médias, la société civile et des chargés de communication des formations politiques.

La formation entamée ce lundi est destinée à des leaders, responsables administratifs et financiers, représentants des femmes et des jeunes de 14 partis politiques qui ont été ciblés pour apprendre la méthode BRIDGE (building Ressources in Democracy, Governance and Elections) ; un curricula de 24 modules très apprécié dans le monde politique.

Le « BRIDGE » est conçu par les administrateurs électoraux eux-mêmes, forts d’une solide expérience en matière d’élections dans de nombreux pays et contextes différents. C’est le Programme de formation le plus complet en administration électorale. Il vise à donner une vision approfondie des principes, compétences et défis qu’impliquent des élections bien organisées.

Selon M. Ibrahima Amadou Niang, l’un des formateurs ‘‘c’est une méthodologie qui s’appuie sur les connaissances développées par les experts électoraux à travers le monde. C’est un partage des meilleures pratiques en matière électorale qui permet aux participants d’avoir une approche comparative de différentes méthodes d‘administration des élections et aussi le rôle que doivent jouer les parties prenantes’’. En clair, la méthode ‘’BRIDGE’’, consiste à renforcer les capacités de différentes parties prenantes à la démocratie, la gouvernance et l’administration des élections à travers la formation, l’échange, le dialogue et la mise en réseau. Ces derniers pourront ainsi jouer pleinement leur rôle en contribuant à l’amélioration des processus électoraux.

« Nous sommes engagés en tant que partenaire du Togo, à soutenir l’effort de renforcement des capacités de ceux qui sont impliqués dans les processus électoraux afin qu’ils maitrisent les éléments techniques qui sont liés à la gestion des élections, et surtout à la gestion des élections dans un contexte apaisé, transparent et de libre participation des citoyen », a déclaré pour sa part Mme Khardiata Lo Ndiaye, Coordonnatrice résidente du Système des nations Unies et Représentante résidente du PNUD au Togo.

Pourquoi les partis politiques sont-ils essentiels dans une démocratie ? Voilà la question que s’est posée M. Guido Carrara, le chargé d’affaire de la délégation de l’union européenne et à laquelle devront répondre les participants à la fin de l’atelier.

« Contribution des partis politiques au processus démocratique et à la consolidation de la paix », « Importance de la participation des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables aux consultations électorales », ce sont quelques thèmes qui seront abordés lors de cette rencontre.

Les représentants du gouvernement (la ministre de la femme et le directeur de cabinet du ministre de la sécurité et de la protection civile) ont exhorté les délégués à s’approprier les acquis de cette formation pour des échéances électorales apaisées avec une forte mobilisation de la gente féminine. Cette formation fait suite à celle donnée à la mi-juin aux représentants des media, des organisations de la société civile et des chargés de communication des partis politiques.

Depuis la signature de l’accord politique global entre le Gouvernement, les partis politiques et la société civile en 2006, le PNUD et l’ensemble des partenaires au développement du Togo, se sont fortement impliqués à aider le pays à consolider ses acquis démocratiques. A l’issue des scrutins législatifs de 2007 et présidentiel de 2010, financés en grande partie par l’union européenne, de nombreux défis ont été identifiés dont le relèvement contribueront à doter le pays d’un cadre institutionnel aligné sur les standards internationaux, avec une administration électorale professionnelle et des parties prenantes mieux outillées pour prendre part activement aux élections tout en jouant pleinement leurs rôles. FIN

Emile KENKOU

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