2014, a été une « année aussi riche et exceptionnelle que les précédentes », a affirmé mardi soir Mme Victoire Tomégah-Dogbé, ministre du développement à la base, de l’artisanat, de jeunesse et de l’emploi des jeunes, dressant le bilan annuel des activités dudit département.
La ministre était face aux professionnels des médias, après une revue annuelle des interventions de ce ministère pour l’année 2014 et l’élaboration des plans de travail de l’année 2015.
Devant les journalistes, les activités des directions agences qui dépendent de ce ministère, ainsi que les projets et programmes ont été passés au peigne fin.
Ce ministère a eu essentiellement à œuvrer au cours de cette année en matière d’accroissement des revenus des populations à la base, de renforcement de capacités et d’accès aux infrastructures socio collectives de base, de renforcement de l’employabilité et de l’auto emploi des jeunes.
Au total près de 37.000 emplois temporaires ont été créés pour les jeunes, 5.530 volontaires nationaux déployés. Grâce au premier produit Accès des Pauvres aux Services Financiers (APSEF) du FNFI (Fonds National de la Finance Inclusive), quelque 303.994 personnes ont pu obtenir des microcrédits pour démarrer des activités génératrices de revenus.
Ainsi, pour l’année 2015 le ministère prévoit intensifier ses actions surtout dans le domaine de la lutte contre la pauvreté et le chômage des jeunes.
« 2014 a été pour nous, une année aussi riche et exceptionnelle que les précédentes. Il y a eu de nouveaux challenges, de nouvelles difficultés, mais aussi de nouvelles victoires et la conviction que l’espérance est mère de l’avenir », a souligné Mme Victoire Tomégah-Dogbé.
« En 2015 nous devons intensifier nos actions pour assurer l’inclusion sociale et financière de nos communautés. On ne peut pas rester les bras croisés devant la misère. Il faut agir », a-t-elle précisé.
Notons que plus de 38,74 milliards de F.CFA ont été mobilisés par ce ministère de 2010 à 2014 auprès des partenaires techniques et financiers tels que la Banque mondiale (21,06 milliards de F.CFA), la Banque Africaine de Développement (801,717 millions de F.CFA), la Banque Ouest Africaine de Développement (13,88 milliards de F.CFA), le système des Nations-Unies (2 milliards de F.CFA) et le secteur privé (1 milliard de F.CFA). FIN
Chrystelle MENSAH
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