Accord signé avec +Icon Sarl Logistique +: Patrick Sizing encore devant les médias, pour des éclaircissements

Patrick Sizing, secrétaire général du Syndicat Libre des Transitaires et des Opérateurs Economiques du Togo (SYNLITOPE) est monté une fois encore au créneau ce vendredi pour expliquer les contours de l’accord signé avec +Icon Sarl Logistique.

L’installation de cette société au TP3 (Partie du Port Autonome de Lomé où se vendent toutes sortes d’articles, ainsi que des voitures d’occasion, venus notamment d’Europe) avait suscité de vives protestations dans le rang des transitaires. Ceux-ci, ont manifesté à plusieurs reprises pour rejeter l’installation de cette société.

Mais dans la foulée, un contrat a été signé le 2 juillet avec ladite société par des responsables du SYNLITOPE, acte que les autres collègues n’ont pas apprécié.
Ils n’ont pas hésité à taxer M.Sizing d’avoir reçu des pots-de-vin des responsables de la société +Icon Sarl Logistique+.

« C’est dans nos discussions que nous avons tous décidé de passer un accord avec cette société. Je suis surpris, le fait qu’on m’accuse aujourd’hui d’avoir pris de pots-de-vin. Ce n’est pas normal qu’on se déchire ainsi entre togolais », a déclaré lors d’une conférence de presse M.Sizing.

« Je suis tranquille, parce que l’acte posé, vise à transformer notre secteur d’activité. +Icon Sarl Logistique+ a promis moderniser le TP3 et nous avons signé cet accord pour lui laisser la chance de faire ses preuves », a-t-il souligné.

M.Sizing a profité de l’occasion pour se prononcer sur l’instauration par l’Office Togolais des Recettes (OTR), du port de nouveaux badges à la navigation de la douane du Port Autonome de Lomé.

Selon lui, si le port de ces badges est maintenu, le Togo perdra ses clients. « Cette décision entraînera le renvoi des transitaires non agréés qui sont plus de 3.000. Ces derniers ne tarderont pas à dévier leurs clients vers les ports voisins », a-t-il averti.

« Ce sont ces transitaires non agréés qui vont chercher les clients dans les pays voisins, même en Europe. S’ils sont renvoyés, ils vont orienter leurs clients ailleurs, et c’est notre pays qui perdra », a-t-il précisé.

Le port de badge a été rejeté par la majorité des transitaires, en raison du coût très élevé: 50.000 F.CFA.

« Encore 50 000 F.CFA pour ce badge, alors que nous payons déjà 30.000F.CFA au Port de Lomé pour un autre badge. C’est vraiment trop pour nous », a dénoncé M.Sizing. FIN

Chrystelle MENSAH/ Rédaction

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