Agri: 50.000 plants de cacaoyer et de plants agro-forestiers à la Fuprocat

Le préfet de Kloto (à gauche) remettant symboliquement au PCA de la FUPROCAT des plants de cacaoyers

La Fédération des Unions des Sociétés Coopératives des Producteurs de Café et Cacao (Fuprocat) a bénéficié de 40.000 plants de Cacaoyer et 10.000 plants agro-forestiers pour le compte des producteurs membres de huit préfectures (Kloto, Agou, Kpélé, Danyi, Amou, Wawa, Akébou et Blitta).

Ces plants sont produits par l’Ong Avenir De l’Environnement (ADE) — un des acteurs intervenant dans les deux filières café et cacao — grâce au soutien technique et financier du Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC), dans le cadre de la mise en œuvre de la quatrième édition du projet « Appui aux producteurs en matériel végétal ».

L’objectif principal est de soutenir les producteurs avec des plants de cacaoyers et agro forestiers en vue d’étendre leurs plantations et d’accroitre leur résilience au changement climatique à travers la pratique de l’agroforesterie.

Le nombre total de plants destinés aux producteurs pour la campagne agricole 2020-2021 connaît un accroissement de 60% par rapport à ceux de la campagne de 2019-2020.

Kpévon  Koffigan (directeur exécutif de la Fuprocat) a salué cette initiative de l’Ong ADE, fruit d’une collaboration entre leurs deux structures.

« Cette collaboration est initiée depuis 2017 pour fournir de matériel végétal et d’appui conseil aux producteurs pour la création de nouvelles plantations et pour la mise en valeur des anciennes plantations en vue de promouvoir le développement de la plantation cacaoyère togolaise dans des conditions durables », a-t-il souligné.

Pour cette campagne, a-t-il précise, les besoins exprimés au 31 mars sont de 52.200 jeunes de cacaoyers et 5.330 jeunes plants agro forestiers répartis entre les différentes unions de la zone café et cacao.

La filière café et cacao a connu un essor dans les années 1960 à 1996 au cours desquelles, la filière cacaoyère a atteint 40.000 hectares avant de chuter à  25.335 ha.

« Cette baisse des superficies, doit être relevée, afin d’atteindre les 40.000 hectares que l’Etat a légué au secteur dans les années 1996 », a martelé Tefé Yawo Prince (directeur exécutif de l’Ong ADE).

Pour relever ce défi, ce dernier a invité tous les acteurs de la filière à jouer leur partition en accompagnant le gouvernement togolais qui a initié depuis 2013 la relance de cette filière à travers le Programme d’Appui au Secteur Agricole (PASA). 

Le préfet de Kloto, a remercié l’Ong ADE pour cette initiative et les partenaires qui l’accompagnent dans cette initiative qui va dans le sens de la promotion du développement et du bien-être des populations.

Assan Koku Bertin a souhaité que les partenaires et autres acteurs de la filière café cacao mettent en place un plan pour que les zones de production du café cacao soient épargnées des feux de végétation.

Karabou Essolakéna (président du conseil d’administration de la Fuprocat) a de son côté, témoigné sa reconnaissance à l’Ong ADE pour son accompagnement.

Il a invité les responsables techniques et les partenaires à réfléchir pour mettre en commun leurs expertises pour que d’ici 5, 10 ou 20 ans, ils puissent trouver une solution à la sécheresse et aux feux de végétation qui mettent en péril les efforts des paysans. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE